CANADIAN JEWISH STUDIES

ÉTUDES JUIVES CANADIENNES

 

 

 

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ABSTRACTS OF ARTICLES/RÉSUMÉS DES ARTICLES

VOLUME/TOME 2 (1994)

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Craig Chouinard

A Tale of Two Synagogues: Culture, Conflict and Consolidation in the Jewish Community of Saint John, 1906-1919

The history of the Jewish community in Saint John, New Brunswick has the characteristics of both large and small-town communities. Saint John paralleled the early Jewish communities of Montreal and Toronto in its formation by English and German communities in the late 1850s. Cultural and socio-economic divisions between the Anglophile old community and the later immigrants from Eastern Europe resulted in a split into two synagogues in 1906, as was also the case in the larger communities. Economic changes resulted in Saint John’s decline as a major industrial center by 1914. This decline, combined with closer cooperation between the two Jewish groups, produced a sense community leading to the reunification of the synagogue in 1919-1920, thus reverting to the profile of the one-synagogue smaller communities.

 

Craig Chouinard

Deux synagogues, une seule ville: culture, conflit et réconciliation dans la communauté juive de Saint-Jean (1906-1919)

L’histoire de la communauté juive de Saint-Jean, Nouveau-Brunswick, présente les caractéristiques à la fois des communautés situées dans des grandes villes et de celles situées dans les petites. Saint-Jean, comme Montréal et Toronto, possède une communauté juive créée à l’origine par une vague immigrante britannique et allemande arrivée autour de 1850. De différences culturelles et socio-économiques entre une vielle communauté anglophile et une nouvelle sous-communauté d’origine est-européenne, provoquaient une rupture en 1906 au sein de la synagogue, comme cela fut souvent le cas dans les grands centres. Après 1914, à cause de changements de nature économique, Saint-Jean perdit du terrain comme grand centre industriel. Ce déclin, associé à une volonté de la part de deux groupes dominants de mieux coopérer, prépara la voie en 1919-20 à une fusion des différentes tendances religieuses au sein d’une seule synagogue. Après cette date, la communauté juive de Saint-Jean redevint une communauté sur le modèle qui prévaut dans les petites villes canadiennes.

 

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R. Linn et N. Barkan-Ascher

Imaginary Suitcases in the Lives of Israeli Expatriates in Canada: A Psychological Look at a Unique Historical Phenomenon

Israeli expatriates seem to represent a particular type of an immigrant community. Although voluntarily separated from Israel, Israeli expatriates find themselves immersed in an anxious psychological entangleent arising from the discrepancy between their sense of connectedness to Israel and the reality of their separation from it. This paper suggests that the stresses identified as involved in painful losses experienced by most immigrants in uprooting are exacerbated in the Israeli case by a broken expectation to return home. We define this phenomenon as non-event, an anticipated, expected life event that did not occur, thereby altering the person’s self-conception. The notion of imaginary suitcases serves as a metaphor for this non-event. In reviewing the literature we focus on the significance of the non-event experiences in the life of Israeli expatriates in Canada. This experience has been alluded to, yet has remained virtually unexplored in the available literature on this unique population

 

R. Linn et N. Barkan-Ascher

Les valises imaginaires: l’experience psychologique des immigrants israéliens au Canada

Les expatriatés israéliens semblent constituer une communauté immigrante d’un type particulier. Quoique ayant choisi de quitter Israël de leur propre chef, les immigrants israliéns vivent une tension psychologique résultant de la rupture apparente entre leur sentiment d’appartenance à Israël et le fait d’avoir laisser ce pays. Cet article avance l’idée que le stress vécu par la plupart des immigrants suite au déracinement, et qui est souvent identifié comme un sentiment de perte, est exacerbé dans le cas des immigrants israéliens par l’espoir inréalisable d’un retour au pays. Nous définissons ce phénomène comme un vide ressenti, comme l’attente trompée d’un projet de vie qui ne peut plus aboutir et qui modifie l’image que l’immigrant se fait de lui-même. L’image de valises inutilisées reprèsnte bien cette émotion. Dans notre étude de la littérature portant sur ce sujet, nou mettons l’emphase sur l’importance des actes manqués dans la vie de immigrants israéliens au Canada. Plusieurs auteurs ont abordé obliquement ce thème, mais le phénomène reste tout de même très peu traité dans les études sur cette population migrante bien à part.

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Norman Ravvin

Eli Mandel’s Family Architecture: Building a House of Words on the Prairies

The latter half of Eli Mandel’s career took him to Toronto and abroad, but his writing in these years moved ever back to his childhood home in Estevan and his connection, through his grandfather who was a rabbi and a shochet , to the Jewish pioneering colony at Hirsch, Saskatchewan. In his collection, Out of Place, Mandel offers an oblique and haunting account of the effect on him as a writer, as well as on the Canadian landscape itself, of the now vanished Jewish colonies at Hirsch and Hoffer. He makes as well, an explicit connection between his struggle to address the fate of Hitler’s victims and “the place of the Jewish dead on the prairies.” The juxtaposition of these themes helps us address the role of memory and Jewish history in Mandel’s own work.

 

Norman Ravvin

L’image des disparus dans le recueil Out of Place de Eli Mandel

Au cours de la deuxième moitié de sa carrière, Eli Mandel vécut à Toronto et ailleurs à l’étranger. Sa production littèraire toutefois fit de plus en plus appel à son enfance passée à Estevan et, à travers le souvenir de son grand-père rabbin et shochet, à la petite colonie agricole de Hirsch en Saskatchewan. Dans un ouvrage intitulé Out of Place, Mandel présente d’une manière oblique et obsédante une description de l’influence que son grand-père eut sur lui en tant qu’écrivain, et sur sa perception du paysage canadien, par l’entremise des colonies aujourd’hui disparues de Hirsch et Hoffer. Mandel trace aussi un parallèle explicite entre sa façon de confronter le sort des victimes du genocide hitlérien et la place des morts de souche juive dans la Prairie. La juxtaposition de ces thèmes nous aide à mieux comprendre le rôle de la mémoire et de l’histoire juive dans l’oeuvre de Mandel.

 

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