BACK TO CJS/ÉJC TABLES OF CONTENTS VOLUMES 1-8
(1993-2000)
ASSOCIATION FOR CANADIAN JEWISH
STUDIES HOMEPAGE
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Neo-Nazis in Toronto: the
Allan Gardens Riot
In the early 1960s, after fifteen years of
relative quietude, Canadian Jews once again came under attack by antisemites.
Unlike the interwar years, when antisemitism leached down from some politicians
and bureaucrats to society in general, this new strain was propagated by a tiny
group of self-styled neo-Nazis. It was most virulent in Toronto. The Jewish
community there was divided over how to respond. Traditional leaders stressed
law and order, while others, led by a few militant survivors, demanded exposure
and confrontation. Matters reached a head with a riot that erupted in Allan
Gardens when the leader of the neo-Nazis attempted to hold a rally. In the
ensuing weeks, the gap in the community widened. Consequently, as part of the
healing process, survivors were grudgingly accepted into corridors of power in
the Jewish community. For this reason, the riot was the seminal event in the
post-war history of the community.
Néo-Nazis à Toronto: L’Émeute
à Allan Gardens
Au début des années 60, après
quinze années de tranquilité plus ou moins assidue, les Juifs canadiens ont
encore une fois été la cible des antisémites. Contrairement aux années de
l’entre-deux-guerres, lorsque l’antisémitisme découlait de certains politiciens
et bureaucrates vers la société en général, cette nouvelle tension était
propagée par un petit groupe de soi-disant néo-Nazis. Elle était des plus
prononcées à Toronto. La communauté juive de la ville était divisée quant à la
réaction à adopter envers cette tension. Les chefs traditionnels insistaient
sur l’ordre public, tandis que d’autres, encouragés par quelques survivants
militants, exigeaient la dénonciation et la confrontation. Les choses sont
arrivées au point critique quand à Allan
Gardens, le chef des néo-Nazis tentant de tenir un rassemblement, une
émeute éclata. Dans les jours qui s’ensuivirent, un écart encore plus grand se
fit sentir parmi la communauté. Par conséquent, afin de calmer tous et chacun,
les survivants furent admis à contre-coeur parmi les cercles dirigeants de la
communauté juive. Pour cette raison, l’émeute servit d’événement séminal à
l’histoire d’après-guerre de la communauté.
Canadian
Holocaust Survivors: From Liberation to Rebirth
Survivors of
the Holocaust emerged from their traumatic experiences with physical and
emotional scars that would take a lifetime to mend. The first years after
Liberation were marked by wandering and coming to terms with the loss of personal
and national identities. Survivors came to Canada hoping to build new lives,
yet discovered that their memories travelled with them. Canadian Jews and
Social Service agency workers approached them with varying degrees of sympathy
and uneasiness, sensitivity and ignorance. In the larger cities, survivors
tended to build their own communities of extended families. Younger survivors
who were able to complete their education melded into the larger Jewish polity.
Despite the burden of their pasts, most survivors who settled in Canada were
determined to construct meaningful new lives and rebuild their families.
Les survivants canadiens de
l’Holocauste: De la Libération à la renaissance
Les survivants de l’Holocauste ont
surgi de leurs expériences traumatiques marqués de cicatrices physiques et
émotionnelles qui prendront une vie entière à guérir. Les premières années
après la Libération ont été marquées par l’errance et la paix intérieure
d’avoir perdu toute identité personnelle et nationale. Des survivants sont
venus au Canada espérant refaire leur vie pour découvrir que leurs souvenirs
avaient fait le voyage avec eux. Des Juifs canadiens et des agents des Services
Sociaux les ont approchés sous divers degrés de sympathie et de malaise, de
délicatesse et d’ignorance. Dans les grandes villes, les survivants ont eu
tendance à bâtir leurs propres communautés composées de familles étendues.
Tandis que les plus jeunes, qui ont réussi à terminer leurs études, se
joignirent à une plus grande communauté juive. Malgré le lourd fardeau de leurs
passés, la majorité des survivants qui se sont installés au Canada ont eu pour
but d’y construire de nouvelles vies solides et d’y rebâtir leurs familles.
Opening
The Door: Immigration and Integration of Holocaust Survivors in Vancouver, 1947‑1970
.
Holocaust
survivors who came to Canada have been characterized as alienated from Canadian
Jewish life. Often, however, no objective study has been conducted of how
survivors interacted with the economic, social and cultural life of their host
communities in order to substantiate this claim. This paper studies survivors’
residential and occupational patterns after coming to Vancouver, and examines
their affiliations with community organizations. It combines objective data
with oral interviews to demonstrate how survivors integrated into the Vancouver
host Jewish community and whether or not they remained alienated from it.
Porte Ouverte: L’Immigration et
l’intégration des survivants de l’Holocauste à Vancouver, 1947-1970.
Les survivants de l’Holocauste qui
sont venus au Canada ont été caractérisés comme étant aliénés à la vie juive
canadienne. Par contre, aucune étude objective n’a été menée sur l’interaction
des survivants avec la vie économique, sociale et culturelle de leurs
communautés d’accueil afin de corroborer ce fait. Cet article étudie les
comportements résidentiels et occupationels des survivants après leur arrivée à
Vancouver et examine leurs affiliations avec les organisations communautaires.
Il s’agit d’informations objectives mêlées à des interviews afin de démontrer
comment les survivants se sont intégrés parmi la communauté juive recevante, et
si oui ou non, ils sont demeurés à l’écart de cette dernière.
David
Goutor
The Canadian
Media and the “Discovery” of the Holocaust, 1944-1945.
This article
examines both the extent and nature of the coverage of the Holocaust in five
major English Canadian newspapers and two magazines, from May 1944 to June
1945. Although the media did pay attention to the Holocaust at certain times,
on the whole the genocide was inadequately covered by the Canadian press. The
media’s neglect cannot be explained sufficiently by a climate of skepticism
towards reports of atrocities. Rather, the media tended to focus on the most
sensational and incredible aspects of reports of Nazi brutality. The lack of
coverage is at least partially explained by antisemitism. This prejudice can
been seen in a paradox in the press reports: although the media did write about
the Holocaust, they seemed intent on downplaying the suffering of European
Jews.
Les média canadiens et la
“Découverte” de l’Holocauste, 1944-1945.
Cet article examine à la fois l’étendue
et la nature des reportages sur l’Holocauste par cinq journaux
canadiens-anglais d’importance majeure et deux magazines, de mai 1944 à juin
1945. Bien que les média se soient intéressés à certains moments à
l’Holocauste, de façon générale, le génocide a été mal couvert par la presse
canadienne. La négligence des média ne peut pas suffisamment être expliquée par
leur croyance douteuse des témoignages d’atrocités. C’est que les média avaient
plutôt tendance à se concentrer sur les aspects plus sensationnels et plus
incroyables des témoignages de la brutalité des Nazis. Le manque d’attention
s’explique au moins partiellement par l’antisémitisme. Ce préjudice peut être
expliqué par un paradoxe dans les reportages de la presse: bien que les média
aient écrit au sujet de l’Holocauste, ils semblent avoir voulu délibérément
alléger la souffrance des Juifs européens.
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