CANADIAN JEWISH STUDIES

ÉTUDES JUIVES CANADIENNES

 

 

 

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ABSTRACTS OF ARTICLES/RÉSUMÉS DES ARTICLES

VOLUME/TOME 6 (1998)

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Faith Jones

Between Suspicion and Censure: Attitudes towards the Jewish Left in Postwar Vancouver

This article looks at relations between the Vancouver Peretz Institute (VPI, a secular, Yiddish-based organization), the United Jewish People’s Order (UJPO, a political group with close ties to the Communist Party of Canada), and Vancouver’s mainstream Jewish community during the 1950s. Begun in the mid-1940s, as Vancouver’s Jewish population was growing, the VPI and the Vancouver branches of the UJPO at first experienced little hostility and much active support from the larger Jewish community. In the early 1950s, under the pressures of anti-communist fervour then sweeping the United States and Canada, Canadian Jewish Congress expelled the UJPO nationally. Later, Vancouver’s Jewish community expelled the UJPO from local umbrella organizations and from use of community resources. At the same time, the VPI, seen as not sufficiently religious or Zionist, was denied funding through the United Jewish Appeal. The article looks at these events, and considers the continuation of strained relations between the parties to the dispute.

 

 

Faith Jones

Entre doute et censure: attitudes envers la Gauche juive d’après guerre de Vancouver

Cet article examine les relations entre le Vancouver Peretz Institute (VPI, une organisation seculière à tendance yiddish), le United Jewish People’s Order (UJPO, un groupe politique ayant des liens étroits avec le Parti communiste du Canada) et la communauté juive de Vancouver durant les années 50. Commencés au milieu des années 40, alors que la population juive de Vancouver progressait, le VPI et les quelques branches du UJPO de Vancouver ont connu peu d’hostilité au début et ont même joui de l’appui de la majorité de la communauté juive. Mais c’est au commencement des années 50, alors que les États-Unis et le Canada ont connu des vagues anti-communistes que le Congrés Juif du Canada a éliminé le UJPO à l’échelle nationale. Et que plus tard, la communauté juive de Vancouver est allée jusqu’à évacuer le UJPO d’organisations protectrices locales et lui interdire accès au ressources communautaires. Tant qu’au VPI, jugé peu religieux ou peu sioniste, celui-ci s’est vu refusé des fonds par le United Jewish Appeal. L’article examine ces événements et la continuité des relations tendues entre les parties qui ont mené à ce conflit.

 

Martin Sable

George Drew and the Rabbis: Religious Education in Ontario’s Public Schools

In 1944, Ontario Premier George Drew’s minority Conservative government introduced compulsory religious education into the Province’s public schools. The enabling legislation, the “Drew Regulation,” prescribed two one-half hour periods of religious instruction per week. A response to world-wide godlessness symbolized by Nazi Germany’s crimes, remarkably, the Drew Regulation remained in place for forty-six years. Over time it became clear that the Regulation was being used for decidedly Protestant purposes, and the task of opposing the Regulation fell to the Jewish community. The Jewish community, sensitive to the abuses visited on Jewish and other minority children by this Regulation, was nevertheless hamstrung by its reticence to assume a high public profile, especially when this meant clashing with deeply-felt convictions of the general community. Among the most outspoken critics of the Regulation in the Jewish community was Rabbi Abraham Feinberg, spiritual leader of Toronto’s Holy Blossom Temple who found himself at odds, not only with the general community, but also, for various reasons, with sectors of the Jewish establishment.

 

Martin Sable

George Drew et les rabbins: l’éducation religieuse dans les écoles publiques de l’Ontario.

En 1944, le gouvernement minoritaire du Premier Ministre George Dew introduisait l’éducation religieuse obligatoire dans les écoles publiques de la province. La loi habilitante, The Drew Regulation, prescrivait deux périodes d’éducation religieuse de trente minutes par semaine. Par suite de l’impiété sévissant à l’échelle mondiale, symbolisée par les crimes commis par l’Allemagne nazie, cette loi est invraisemblablement demeurée en place pendant quarante-six ans. Avec le temps, il est devenu apparent que la loi était utilisée à des fins purement protestantes et la responsabilité d’opposer cette loi fut incombée à la communauté juive. Cette dernière, consciente des abus que portait cette loi contre les enfants juifs et les enfants d’autres minorités, était réticente à prendre en main cette responsabilité publique à portée du regard, surtout qu’il s’agissait d’aller à l’encontre de fortes convictions de la communauté générale. Un des critiques les plus éminents de cette loi parmi la communauté juive fut le rabbin Abraham Feinberg, le chef spirituel du Holy Blossom Temple de Toronto, qui s’est brouillé non seulement avec la communauté entière, mais aussi, pour diverses raisons, avec certains secteurs de l’establishment juif.

 

 

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